Lorenza Haouzi -Zeitune
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Accusées à tort, diffamées et aucune excuse malgré notre honnêteté
J’ai vécu une expérience choquante et profondément injuste dans cette boutique. Suite à une confusion concernant un billet de 100 euros que je pensais ne pas avoir récupéré, j’ai été accusée à tort de voleuse, et des vidéos auraient été diffusées dans un groupe de commerçants de Deauville, une démarche inadmissible.
Voici ce qui s’est réellement passé : après avoir réglé mon achat avec un billet de 100 euros, la caissière m’a rendu mon billet puisqu’elle n’avait pas de monnaie ( j’ai réglé mon achat avec un billet de 50). Une seconde plus tard, elle affirme que ce billet ne m’appartient pas mais qu’il est destiné à une autre cliente. Incrédule, je finis par le lui rendre.
Cependant, en quittant la boutique, je réalise que quelque chose ne va pas : je suis certaine d’avoir initialement payé avec un billet de 100 euros et je ne me souviens pas qu’elle me l’ait déjà rendu. Je suis immédiatement retournée à la boutique, ma sœur à mes côtés comme témoin, pour lui dire que j’étais certaine d’avoir donné un billet de 100 euros. Du coup, elle me l’a rendu.
Dès le moment de l’achat, ma mère, présente avec moi, avait précisé à la caissière : “S’il y a quoi que ce soit, je suis votre voisine.” Malgré cette démarche de transparence et de bonne foi, j’ai demandé à la caissière de vérifier sa caisse pour clarifier la situation. Nous avons même laissé les coordonnées de ma belle-sœur au cas où des vérifications supplémentaires seraient nécessaires. Malgré cela, ma belle-sœur a reçu un message agressif accusant : “Vous avez été filmée en train de voler, nous allons porter plainte contre vous.”
Choquée par cette accusation, je suis retournée une nouvelle fois à la boutique, accompagnée de ma mère, une commerçante voisine que la propriétaire connaît bien. Bien que je ne sois toujours pas certaine de l’erreur et que la dame ne m’est donnée aucune preuve que ce billet n’était pas le mien , je lui ai rendu le le billet de 100 euros pour clore ce malentendu et éviter l’escalade.
Au lieu de recevoir des excuses pour cette accusation injuste, la propriétaire a refusé de reconnaître ses torts. Lorsque je lui ai dit être vexée . j’ai demandé pourquoi elle ne s’était pas excusée, sa réponse a été d’une violence choquante : “Je pensais que vous étiez des gitans.” et “Je n’ai aucune excuse à faire.” Une telle explication, non seulement discriminatoire mais également profondément irrespectueuse, est absolument inacceptable.